Le nouveau site internet est à la fois le reflet de l’évolution de l’agence et l’illustration de la bifurcation en cours à Nantes et Saint-Nazaire avec cette nouvelle signature « Faire cap commun ! », marque de fabrique de notre territoire de Nantes et Saint-Nazaire.
Le site nantes-saintnazaire.fr s’adresse :
- aux entrepreneur.es qui cherchent à rejoindre ce territoire. Il leur apporte à la fois un premier aperçu sur le territoire, ses spécificités, ses écosystèmes phares ainsi que des solutions de premier niveau.
- aux acteurs économiques qui souhaitent contribuer ensemble aux transitions environnementales et sociétales du territoire.
Le site est organisé autour de 5 rubriques :
- « L’agence vous accompagne » qui présente l’intégralité de l’offre de services de l’agence pour les entreprises et les acteurs économiques en transition : Transformer les écosystèmes, Jouons collectif!, S’implanter, Développer votre entreprise
- « Nos écosystèmes » : décarbonation de l’industrie, économie maritime, réemploi et économie circulaire, santé et sciences de la vie, tourisme d’affaires
- « Un territoire créatif et engagé » : présentation du territoire, les hommes et les femmes qui s’engagent, les histoires d’entreprise
- « Actualités et événements » pour se tenir informé sur les actualités économiques
- « Qui sommes-nous ? » : notre statut d’agence à mission, notre gouvernance, comment nous contacter ?
Cette évolution du site traduit l’adoption du statut d’agence à mission pour Nantes Saint-Nazaire Développement. Un parcours de transformation destiné à accompagner au plus près les acteurs économiques dans leurs transitions environnementales et sociétales.
Plus d’informations sur : https://www.nantes-saintnazaire.fr
Une newsletter mensuelle
Parce que ce territoire se construit avant tout grâce aux femmes et aux hommes qui portent ces projets de transformation, qui sont à la manœuvre sur cette terre d’audace et de créativité, nous avons fait le choix de les mettre au premier plan dans le site, comme dans la newsletter.
Dans notre newsletter, nous les mettons en avant à travers 2 nouvelles rubriques :
- Le portrait d’une femme ou d’un homme engagé.e qui entreprend sur le territoire
- Le parcours de vie d’une entreprise emblématique qui déploie son savoir-faire sur le territoire de Nantes et Saint-Nazaire
Cliquez ici pour vous inscrire à notre newsletter mensuelle !
Learning expedition : explorer les pratiques européennes en transitionPourquoi participer ?
Cette learning expedition est une opportunité unique de rencontrer des entreprises et des structures innovantes, expertes et pionnières dans les démarches de transition environnementale en Belgique et aux Pays-Bas. Vous aurez l’occasion de vous inspirer des meilleures pratiques et de créer un collectif engagé autour de ces sujets stratégiques pour le territoire de Nantes et Saint-Nazaire.
Qui peut participer ?
Cette expédition s’adresse aux expert.es et représentant.es d’entreprises et d’organisations de Nantes et Saint-Nazaire, fortement engagé.es sur ces sujets d’impact environnemental et sociétal.
Détails pratiques :
- Dates : Du 19 au 22 mai 2025
- Villes : Bruxelles, Liège et Rotterdam
- Trajets : En train depuis Nantes
Comment s’inscrire ?
Pour en savoir plus sur la mission et manifester votre intérêt, vous pouvez :
- Consulter les détails de la mission ici
- Compléter le formulaire d’intérêt ici
- Contacter Nadia Chibouti, responsable stratégie internationale à l’agence
Ne manquez pas cette occasion unique de vous immerger dans l’innovation durable et de contribuer activement à la transition environnementale et sociétale de notre territoire.
Rejoignez-nous pour cette aventure inspirante et enrichissante !
Nadia CHIBOUTI
Responsable stratégie internationale
+33 (0)6 75 03 59 67
A Nantes, c’est Noël avant l’heure ! Le Solilab, lieu emblématique de l’économie sociale et solidaire à Nantes, a été le théâtre en cette dernière semaine de novembre d’une action solidaire unique et d’une ampleur inédite. Grâce à la FT44, plusieurs entreprises locales telles que GRDF, EDF, ou encore La Banque Postale ont participé cette semaine à une initiative innovante pour répondre aux besoins numériques des associations. Selon une enquête réalisée début 2024, ces dernières estimaient à 800 le nombre d’ordinateurs nécessaires pour mener à bien leurs missions, souvent freinées par un manque de moyens matériels.
Des économies importantes pour les associations
En redistribuant des ordinateurs d’occasion, l’opération permet aux structures bénéficiaires de réaliser une économie estimée à 240 000 euros, soit environ 300 euros par appareil. « Dans un contexte de réduction des subventions publiques, cette initiative agit sur un levier essentiel pour réduire les dépenses de fonctionnement des associations », explique Fanny Lepoivre, Déléguée générale de la Fondation Territoriale (FT44).
Un accompagnement technique et responsable
Au-delà du don matériel, la FT44 a organisé deux journées d’assistance technique pour garantir une prise en main optimale des équipements. Les étudiants d’Epitech Nantes, aux côtés des salariés de Datama, ont assuré l’installation des logiciels et fourni des conseils adaptés. « Cette initiative allie compétences techniques et engagement solidaire », souligne Valentin Napoli, Directeur du campus Epitech Nantes.
Parallèlement, des stands animés par des associations spécialisées comme la Maison du Libre et Ping ont sensibilisé les participants au numérique responsable et inclusif.
Un mécénat collectif au service du territoire
Cette opération illustre le potentiel du mécénat en nature, encore méconnu, pour répondre aux enjeux sociaux et environnementaux. Fanny Lepoivre insiste : « Notre Fondation agit de manière collective et systémique pour décupler son impact. En combinant dons matériels, mécénat de compétences et sensibilisation, nous contribuons à un territoire plus inclusif et durable. »
Avec cette action, la Fondation Territoriale 44 confirme son rôle de facilitatrice entre entreprises et associations locales, et témoigne que la solidarité et le numérique responsable peuvent être des vecteurs puissants de transformation pour le territoire.
(* Nantes Saint-Nazaire Développement accompagne la FT44 en mécénat de compétences)
Les professionnels du tourisme d’affaires s’engagent dans la lutte contre le gaspillage alimentaire
Comment réduire significativement le gaspillage alimentaire lors des congrès, séminaires et autres événements professionnels ? D’après les chiffres de l’Ademe, 4 millions de tonnes de produits encore comestibles sont jetées chaque année en France, soit l’équivalent de 24kgs par personne. Toujours selon l’Ademe, 20% des personnes inscrites ne viennent pas à un événement quand celui-ci est gratuit, ce qui engendre 140 grammes de déchets par convive, soit 14 kg pour un évènement de 100 personnes.
Diviser par deux le gaspillage alimentaire
En charge d’accompagner les écosystèmes dans les transitions environnementales et sociétales sur le territoire, l’agence Nantes Saint-Nazaire Développement a décidé de relever le défi, en confiant, à partir de la mi-2022, la lutte contre le gaspillage alimentaire dans l’événementiel, au Bureau des Congrès et à ses 90 membres. Une démarche qui s’inscrit dans l’engagement de la ville de Nantes de faire de la lutte contre le gaspillage alimentaire l’un de ses chevaux de bataille, avec pour objectif de diviser par 2 le gaspillage alimentaire à échéance 2025 et par 5 à échéance 2030, en cohérence avec la Loi AGEC.
Mesurer les déchets sur 10 événements : une démarche inédite
En juillet 2022, un groupe de travail constitué des traiteurs, sites privatisables, agences événementielles, prestataires techniques, identifie une dizaine d’événements professionnels (congrès, séminaires, salons). Menée par le Bureau des congrès en mai et juin 2023, l’opération vise à mesurer le poids des déchets alimentaires à l’issue de chacun de ces événements. Une vingtaine de prestations de restauration événementielle (petits-déjeuners, cocktails, repas assis, foodtrucks) sont passées au crible.
« Jusqu’à 10% de biodéchets par événement »
Pour Gilles Poussier, fondateur de l’agence événementielle Gens d’événement, le constat est sans appel : « ce sont parfois jusqu’à 10 % de repas qui sont jetés sur un événement de 3000 participants : cela pose un sérieux problème de conscience. Nous souhaitons faire de Nantes une destination exemplaire sur le sujet. Une démarche collective, intégrant des indicateurs, nous est apparue comme un facteur clé de réussite ».
A l’issue des 10 événements observés, le Bureau des congrès récolte les données suivantes :
• 125 grammes de déchets par convive
• 3 fois plus de déchets générés lors d’un cocktail apéritif suivi d’un repas assis que lors d’une prestation unique repas assis
• La moyenne de déchets générés par convive n’est pas plus importante pour les grands événements que pour les petits
« Ce travail collectif a fait émerger des solutions très concrètes telles qu’une inscription au repas distincte de l’événement, la nécessité de prévoir un temps raisonnable pour la restauration et le respecter, ou l’abandon du format buffet, toutes sources de gaspillage. La réussite de ces mesures exige à la fois une adhésion collective et un effort de sensibilisation et de conviction auprès de nos clients », explique Bertrand Eloud, directeur Ruffault Traiteur et des Bateaux Nantais.
Une charte d’engagement et un guide pratique pour un territoire précurseur
A la suite de cette opération, une série d’actions ont été identifiées et des solutions concrètes sont mises en œuvre, à savoir :
– Une charte d’engagement qui s’articule autour de cinq objectifs opérationnels, visant à réduire le gaspillage alimentaire par la sensibilisation des organisateurs en amont des événements, la planification rigoureuse des repas, et l’adoption de pratiques communes responsables.
– Un guide pratique contenant des conseils et fiches pratiques à destination des organisateurs et des prestataires d’événements. Parmi les conseils donnés, il est par exemple recommandé de :
- Privilégier les menus uniques et de ne plus proposer de buffet, source de gâchis.
- Privilégier les entrées et desserts végétariens, conformes à la plupart des régimes alimentaires et plus respectueux de l’environnement.
- Anticiper au mieux le nombre de convives présents et recenser le nombre de participants le matin même de l’événement.
Pour Olivier Le Floch, directeur du Bureau des congrès de Nantes & Saint-Nazaire, « ce guide met la lumière sur le rôle précurseur du territoire, en phase avec les initiatives nationales comme le label « antigaspi alimentaire », lancé auprès des acteurs de la chaîne alimentaire. En tant qu’acteurs de l’événementiel, nous avons aujourd’hui l’opportunité d’être à l’avant-garde de cette transition et de poser les bases d’un avenir plus respectueux de notre environnement « .
Il s’agit d’une nouvelle étape dans le parcours de transformation du Bureau des Congrès, qui vient s’ajouter à la création d’un Comité du tourisme durable, la certification ISO 20121 et l’obtention du label Destination Innovante Durable en juin 2023. » La lutte contre le gaspillage alimentaire figure elle aussi comme axe prioritaire de la feuille de route 2024 du Bureau des congrès, au même titre que l’inclusion et l’empreinte carbone « , conclut Nicolas Debon, directeur de l’agence Nantes Saint-Nazaire Développement.
Au-delà d’engendrer des retombées financières, une entreprise peut-elle avoir un impact positif en termes social ou environnemental sur son territoire ? Mesurer l’impact autre que financier d’un investissement, la démarche est déjà rendue obligatoire en France pour les collectivités publiques qui engagent des investissements supérieurs à 20 millions d’euros. Mais elle ne l’est pas pour les entreprises.
Implantée sur un territoire où 40% des entreprises sont engagées dans une démarche RSE (source Oïkos), l’agence Nantes Saint-Nazaire Développement a proposé à 4 entreprises, qu’elle avait accompagnées lors de leur implantation à Nantes, d’expérimenter leur retour social sur investissement (SROI en anglais). L’expérimentation qui a été menée sur 6 mois en 2023 a permis de générer un retour sur investissement (ROI) agrégé de 187 millions d’euros de valeur nette globale d’ici 2025 et 136 millions d’euros de coûts évités pour les finances publiques.
«Un euro investi équivaut à 2 euros de création de valeur sociétale»
« C’est la 1ère fois que cette méthode déjà éprouvée pour les financements de l’Etat est mise en œuvre à l’échelle d’une agence de développement économique », souligne Julie Debrux, fondatrice de Citizing qui a mené cette mesure de l’impact auprès des entreprises. La démarche a permis de mettre en évidence des impacts en termes sociaux (insertion de personnes éloignées de l’emploi, santé), environnementaux (rejets de carbone évités à travers le recyclage), ou économiques, comme le coût évité pour les finances publiques. « Ce qui en ressort est que chaque euro mis sur la table par les entreprises ou par l’Etat est largement plus que compensé par les impacts sociaux et environnementaux. En effet, chaque euro investi équivaut à 2 euros de création de valeur ajoutée sociétale et environnementale. » Cette expérimentation a été complétée avec l’utilisation de l’outil Impact Track, également entreprise nantaise, qui permet de passer de l’estimation du SROI à un suivi par type d’impact en temps réel.
Des discours aux preuves
Et le bénéfice est aussi au-delà des attentes pour les entreprises. « La vraie plus-value de cette expérimentation pour Upcyclea a été la monétarisation qui nous permet d’aller plus loin. La prochaine étape sera de calculer l’impact de tout notre volet informatique pour aboutir à une évaluation à 360°. Une expérimentation très riche qui nous a permis de passer de l’ambition à la réalité », explique Christine Guinebretière, fondatrice d’Upcyclea, entreprise de l’économie circulaire.
« Cette démarche s’est révélée très intéressante dans le sens où nous avions des intuitions sur notre impact mais nous n’avions pas poussé la démarche aussi loin. Cela nous a permis d’avoir une mesure structurée et d’envisager d’autres études à l’avenir comme celle sur l’empreinte carbone. Ces résultats nous sont aussi utiles tant en interne pour motiver nos équipes qu’auprès de nos partenaires ou pour des recherches de financements », souligne Morgan Guyader, fondateur de Malakio, entreprise au croisement du design et de l’économie circulaire.
« Même si mon entreprise n’est pas encore rentable financièrement, l’expérimentation m’a permis de montrer qu’elle était très rentable pour la société », exprime Maxime Labat, co-fondateur de La Virgule, entreprise qui fabrique des sacs à dos à partir de matériaux recyclés.
Générer un impact positif pour la société
A travers cette démarche, l’agence Nantes Saint-Nazaire Développement a voulu montrer qu’une entreprise peut avoir pour objectif, non seulement de récolter des rendements financiers, mais aussi de générer un changement positif pour la société. « Il est intéressant de faire prendre conscience aux entreprises qu’elles ont un rôle à jouer sur leur territoire, même en phase de démarrage de leur activité, souligne Aspasia Nanaki, directrice Prospective à l’agence Nantes Saint-Nazaire Développement. L’expérimentation nous a permis de voir que l’entreprise pouvait avoir une valeur ajoutée autre que financière. En tant que première agence de développement économique à mission, il nous a paru important de mettre davantage en valeur la responsabilité territoriale de l’entreprise et en quoi elle peut jouer un rôle dans la transformation positive de la société en général ».
Nantes Saint-Nazaire Développement étudie actuellement des pistes de financement pour généraliser cette démarche à d’autres entreprises.
Chiffres de l’expérimentation :
187 M€ de valeur nette globale créée par les 4 entreprises entre 2021 et 2025, dont :
- 408K€ de gains financiers nets pour les entreprises et leurs partenaires
- 563K€ de coûts évités liés au chômage et à l’emploi en insertion
- 50 M€ (ou 906kT) d’émissions nettes de gaz à effet de serre évités
- 52k€ (ou 11 mégatonnes) de coûts évités dans le traitement des déchets
- 136 M€ de coûts évités pour les finances publiques
Une nouvelle signature, un nouveau logo, une nouvelle identité visuelle et bientôt un nouveau site internet… Cette évolution de sa charte graphique vient illustrer la trajectoire prise par l’agence Nantes Saint-Nazaire Développement pour incarner l’action qu’elle mène au quotidien dans l’accompagnement des entrepreneur.e.s qui explorent de nouveaux modèles et trajectoires en faveur des transitions environnementales et sociétales.
Faire cap commun !
Sa nouvelle signature « Faire cap commun ! » et son nouveau logo symbolisent une trajectoire qui invite à l’union, à la coopération entre deux territoires, Nantes et Saint-Nazaire, entre des filières historiques et des écosystèmes émergents, entre les institutions publiques et les réseaux professionnels, entre les différentes générations d’entrepreneur.e.s…
De la mission à l’action
En janvier 2024, dans l’objectif d’accompagner les transformations économiques du territoire, Nantes Saint-Nazaire développement est devenue la 1ère agence de développement économique à mission de France. A l’image de ce territoire, porté par des acteurs historiquement engagés dans les transitions environnementales et sociétales, l’agence a affirmé, par ce nouveau statut, sa volonté de se concentrer au plus près sur les écosystèmes à la pointe des transitions. Du réemploi, à la mode durable en passant par la décarbonation du maritime et de l’industrie dans son ensemble à un tourisme d’affaires plus responsable, l’agence est ainsi devenue un outil opérationnel au service des transformations du territoire de Nantes Saint-Nazaire.
Une nouvelle gouvernance pour répondre aux enjeux de demain
En juin 2024, une dizaine d’acteurs stratégiques (représentants d’acteurs de l’enseignement supérieur et de recherche, réseaux économiques, industriels, outils économiques structurants), engagés dans les transformations économiques, sociales et environnementales de notre temps, ont intégré cette nouvelle gouvernance territoriale, en faisant leur entrée à l’assemblée générale de l’agence, à savoir : Nantes Université, le CHU, Le Grand Port Maritime, le Pôle EMC2, le réseau des Dirigeants responsable de Nantes Atlantique, la French Tech de Nantes et celle de Saint-Nazaire, Neopolia, les Ecossolies, et Meet 2050.
En parallèle, sept personnalités du territoire de profil divers ont accepté de challenger la feuille de route de l’agence en intégrant le comité de mission. Chef d’entreprise, directeur de structure culturelle, acteur de l’économie circulaire et de l’impact social et environnemental, ils et elles ont pour mission de s’assurer au fil des années à venir que les actions engagées par l’agence sont bien en ligne avec les objectifs sociétaux et environnementaux du territoire inscrits dans notre raison d’être.
Par ailleurs, Nantes Saint-Nazaire Développement a rejoint le Mouvement Impact France (MIF) depuis la fin 2022, la Convention des entreprises pour le climat depuis 2023 et la CEC Ouest en 2024. Un moyen d’avancer de concert avec d’autres acteurs engagés dans l’Hexagone et d’imaginer un avenir durable pour notre territoire.
» Faire émerger une vision plus humaine de la transition «
« Ensemble, nous travaillons à faire émerger et rayonner une vision plus consciente, plus humaine et vertueuse de la transition économique, comme nous l’avons écrit dans notre Manifeste, explique Nicolas Debon, directeur de l’agence Nantes Saint-Nazaire Développement. Nous avons l’ambition d’agir pour le grand territoire Nantes Saint-Nazaire en prenant en compte la diversité et la complémentarité de ces deux agglomérations, en accompagnant les entreprises dans les mutations de la société, mais aussi en valorisant les femmes et les hommes qui s’engagent, en racontant les histoires des entreprises qui développent des solutions durables sur ce territoire dynamique. Pour toutes ces raisons, nous avions besoin de revisiter notre identité pour traduire cette nouvelle ambition et rendre plus lisible notre offre de services aux entreprises. Et cap sur 2025 où sortira notre nouveau dispositif web ! »
Créer des liens entre les générations. C’est à cet objectif qu’a souhaité répondre l’agence Nantes Saint-Nazaire Développement en organisant une soirée pour faire échanger jeunes et les entreprises sur le monde du travail de demain. Organisée en partenariat avec la CCI Nantes St-Nazaire et Nantes Université, la soirée animée par Mehdi Kherchaoui, fondateur du cabinet de conseil en ressources humaines MiiS, elle visait à « décloisonner pour apprendre à mieux se connaitre ».
Croiser les regards pour comprendre le rapport au travail et les attentes des jeunes
« Alors que 54 % des jeunes interrogés ont une idée très précise du métier vers lequel ils souhaitent s’orienter, les entreprises sont pour la plupart convaincues de leur indécision« , souligne l’étude « Jeunes et entreprises », réalisée par la CCI Nantes St-Nazaire en partenariat avec le « laboratoire de psychologie des Pays de la Loire » de Nantes Université. « Cette étude est partie de la difficulté croissante des entreprises à attirer et fidéliser des compétences, et au-delà, à comprendre les attitudes et les attentes de la jeune génération, commente Véronique Quéré, chargée de développement emploi à la CCI de Nantes St-Nazaire.
« Il est urgent de créer un lien de confiance les entreprises et les jeunes »
Pour Arthur Gosset, fondateur de l’association Séisme (photo ci-dessus), il convient avant tout d’interroger ce qu’est un métier ou un secteur d’avenir. Parce qu’un poste prestigieux, un salaire confortable et des conditions de travail avantageuses ne riment pas forcément avec job de rêve. Dans son documentaire Ruptures, il retrace le parcours de jeunes diplômés qui, comme lui et la co-productrice Hélène Cloître, ont renoncé à une carrière prometteuse pour suivre une voie jugée plus compatible avec les enjeux environnementaux et sociétaux de notre époque. « Les jeunes craignent à la fois d’effectuer des missions vides de sens et de contribuer au greenwashing ambiant », souligne Hélène Cloître. Elle estime « urgent de créer un lien de confiance avec l’entreprise ». Un rapprochement qui passe par de nouveaux formats de rencontres et d’échanges avec pour objectif de « bousculer le monde professionnel pour placer les enjeux économiques et sociaux au cœur des métiers. »
Aider les jeunes à trouver leur chemin : une responsabilité pour les écoles
Le besoin de créer davantage de ponts entre les jeunes et les entreprises, les responsables d’écoles en sont convaincus. « Il faut que les entreprises montrent davantage leurs métiers afin de casser les représentations erronées », affirme Vanessa Le Garrec de Centrale Nantes, pour qui il convient également de faire connaitre la diversité des modes de gouvernance. Responsable du campus ISEFAC de Nantes, Axelle Belarbi estime que la présence plus forte du milieu professionnel auprès des jeunes atténuerait l’angoisse de l’orientation. Samia Hashemi, directrice de l’ICL Nantes, observe pour sa part que nombre d’étudiant·es ont parfois besoin d’aide pour mieux se connaître et identifier ce qu’ils et elles souhaiteraient. La vice-présidente de Nantes Université en charge de la vie de campus, Julie Morère, est convaincue que « les passions aident les étudiants à trouver un sens à leur parcours. Pour cette raison, Nantes Université accorde une place importante à l’engagement étudiant, en se basant sur leurs idées et leurs envies, afin de colorer leur parcours d’un certain plaisir. »
Trouver de la satisfaction dans le travail
La fameuse question du sens n’est pas absente de l’étude de la CCI. On y apprend que, pour les jeunes, le sens au travail dépend notamment de la satisfaction à l’accomplir, de la possibilité d’y développer des compétences, mais aussi de se sentir utile. Des notions qui ont fait réagir les étudiants présents. Chiara considère ainsi que « l’envie occupe une plus grande place aujourd’hui dans le choix d’un travail ». Et de regretter que « la société n’évolue pas aussi vite que les mentalités des jeunes, qui pensent davantage à ce qui leur ferait plaisir ». Étudiant entrepreneur, Gabin dit trouver davantage de satisfaction en menant des projets concrets, comme son engagement au sein du Bureau des élèves ou dans d’autres projets en marge de ses études, que lors des temps de formation. Pour Lou Anne, il est indispensable que les salariés aient un sentiment d’utilité. Et c’est selon elle à l’entreprise d’impulser ce qui va donner du sens au travail, ne serait-ce qu’en fixant des objectifs.
Donner du sens, un nouveau paradigme pour les entreprises ?
À la tête d’une PME de 11 personnes, Régis Dréno estime que l’entreprise insuffle du sens en apportant des conditions d’insertion professionnelles favorables, non discriminantes. S’il a évolué dans sa façon de recruter « en privilégiant davantage le savoir-être au savoir-faire « , le dirigeant d’Options Ouest confie qu’il est parfois difficile d’encadrer tout en laissant une grande part d’autonomie attendue par les salarié·es, notamment les jeunes. « Laissez-nous le temps de changer les curseurs ! », demande-t-il. Entrepreneur dans la tech, Alexandre Launay invite volontiers les personnes de son entreprise qui ne se sentent plus en phase à créer leur propre emploi, une voie que lui-même a suivie très tôt. Le fondateur de Stampyt octroie par ailleurs à chacun·e un temps hebdomadaire pour travailler sur un projet qui lui tient à cœur, « source d’épanouissement pour eux et de valeur pour l’entreprise ».
Pour Arthur Gosset, les dirigeant·es doivent être à même de proposer à leurs futur·es salarié·es la place qui leur correspond, où ils et elles pourront s’émanciper dans le cadre de projets à impact environnemental et social positif. La directrice de l’École de la 2e chance de Nantes et Saint-Nazaire, Khadija Nemri, appelle toutefois à ne pas oublier d’embarquer un public en marge du système, pour qui la question de la transition écologique n’est pas la priorité. Combiner épanouissement et utilité sociale tout en assurant son indispensable subsistance, le travail de demain ?
Nantes Saint-Nazaire Développement rejoint la Convention des Entreprises pour le ClimatComment réparer et régénérer les écosystèmes ? Comment mieux prendre soin des humains et de ses collaborateurs ? Comment mieux partager la richesse au sein de sa chaîne de valeurs ? Telles sont les questions que sont amenés à se poser les dirigeants engagés dans les parcours de la Convention des Entreprises pour le Climat (CEC).
Créée en décembre 2020, la Convention des Entreprises pour le Climat (CEC) a pour vocation d’organiser des parcours de prise de conscience et de transformation pour décideurs économiques. Son fondateur, Eric Duverger, est un ancien cadre de Michelin, a fondé la CEC dans la foulée de la Convention citoyenne pour le climat lancée par le gouvernement. Son objectif ? Contribuer à changer radicalement le modèle d’affaires des entreprises pour préserver l’habitabilité de la planète.
120 dirigeants engagés dans l’Ouest
Après une première édition qui avait réuni 150 chefs d’entreprise en France, c’est la région du grand Ouest (Pays de la Loire- Bretagne) qui était la première à lancer son groupe régional en 2022 pour « activer la transformation des dirigeants, parce que ce sont ceux qui ont le pouvoir d’agir sur leur territoire et autour d’eux », explique Céline Crosnier (photo ci-dessus), co-organisatrice de la CEC Ouest, dont le siège est installé à Nantes.
Quelque 120 dirigeant.es ont participé au premier parcours CEC ouest, organisé entre janvier et octobre 2023, afin d’imaginer les pistes de réflexion pour faire la bascule d’une économie extractive vers une économie régénérative.
Quelle est la répartition de la richesse entre collaborateurs et actionnaires ? Est-ce que je paie correctement mes fournisseurs ? Si beaucoup de dirigeants ont déjà engagé des démarches en lien avec les transitions environnementales et sociétales, « le parcours CEC vise à les emmener plus loin et plus vite, en ayant une vision régénérative de leur activité, de viser la régénération des écosystèmes, la santé de leurs collaborateurs, et le partage de la valeur entre les parties prenantes ».
« La prise de conscience peut amener à accueillir des émotions fortes »
Un parcours de 9 mois qui les réunit 6 fois en présentiel, pour écouter des rapports d’experts, travailler en groupe, dans des « camps de base », « accueillir des émotions parfois tant la prise de conscience peut être forte », souligne Céline Crosnier. Un parcours au bout duquel les dirigeants s’engagent à rendre publique leur feuille de route.
» En nous lançant dans le parcours CEC, nous étions bien loin d’imaginer parler, dans le secteur de la sous-traitance en métallurgie, d’entreprise régénérative, de biodiversité, et du vivant dans le monde de l’entreprise », reconnaît Pierre Barret, directeur de l’entreprise de métallurgie SCFMM, basée à St-Herblain, près de Nantes. » Depuis plus de 20 ans, Charier a pour ambition de se développer durablement en minimisant son empreinte environnementale et a intégré la RSE dans sa stratégie en devenant entreprise à mission, mais la CEC nous a définitivement convaincus que nous devions aller plus loin dans notre ambition », souligne Jean Vidal, directeur général de l’entreprise de travail publics Charier à Nantes. » L’état de la planète n’attend pas et la CEC m’a donné un regain d’énergie pour transformer l’entreprise », raconte Benoît Thierry, DG associé de Thierry Immobilier.
Un parcours ouvert à tous
Des PME aux grandes entreprises, des établissements d’enseignement supérieurs aux institutions publiques, « la CEC accueille aussi des paludiers ou des directrices d’enseignes de grande distribution, certains parfois climato-sceptiques et arrivés un peu par hasard. Nous avons besoin d’embarquer le plus de monde possible, car la prise de conscience vient souvent à travers des questions posées par des personnes éloignées du secteur dans lequel on gravite », souligne Céline Crosnier. Nantes Saint-Nazaire Développement, la Cité des congrès et Nantes métropole font partie des structures qui rejoignent le parcours 2024-2025. « Participer à la CEC est une opportunité de mise en réseau pour provoquer l’action collective. Plus concrètement pour notre binôme, cela sera l’occasion de se former encore davantage aux enjeux des transitions, rencontrer nos pairs, et provoquer des mises en relation pour accompagner l’action collective sur notre territoire », se réjouissent Nicolas Debon et Fleur Malouines, respectivement, directeur général et directrice communication de l’agence Nantes Saint-Nazaire Développement.
Quelques places sont encore ouvertes pour le prochain parcours. La CEC Ouest recherche principalement des dirigeants dans les secteurs du commerce de détail, de la santé, du tourisme-loisirs-hôtellerie et culture, de l’immobilier, des transports, des cabinets d’avocats et experts comptables. La participation financière au parcours est libre.
Vous souhaitez rejoindre la CEC Ouest ? Contactez Céline Crosnier dès maintenant
Nantes Saint-Nazaire Développement élargit sa gouvernanceC’est un cap historique qui vient d’être franchi pour la gouvernance économique territoriale. Lors de son assemblée générale qui s’est tenue le 14 juin, l’agence de développement économique de Nantes et Saint-Nazaire a élargi sa gouvernance économique à 10 nouveaux membres, représentant de la sphère économique et de l’Enseignement supérieur recherche du territoire : Nantes Université, le CHU de Nantes, le Grand Port, le Pôle EMC2, le réseau des Dirigeants Responsables de Nantes-Atlantique, La FrenchTech Nantes, La FrenchTech Saint-Nazaire La Baule Pornic, Neopolia, les Ecossolies et Meet 2050.
Ce partage de la stratégie de l’agence doit permettre une plus grande porosité entre les filières économiques et le partage des enjeux dans l’objectif de mener ensemble les actions qui contribuent à une économie pérenne et responsable sur le territoire.
« Etre à la hauteur des transformations économiques, sociales et environnementales »
« En faisant le choix du collectif et en suscitant les regards croisés, l’agence continue son évolution afin d’être à la hauteur des transformations économiques, sociales et environnementales de notre temps », se félicite Johanna Rolland, maire de Nantes, présidente de Nantes Métropole et présidente de l’agence Nantes Saint-Nazaire Développement.
« Ici, nous savons que l’industrie est le levier de la transition écologique, car elle seule permet de passer à l’échelle. Nous nous mobilisons donc, avec un grand nombre de partenaires, pour réussir le défi de la décarbonation, inventer des modèles industriels nativement décarbonés et permettre que les solutions industrielles de demain continuent de s’inventer sur notre territoire », ajoute pour sa part David Samzun, président de Saint-Nazaire Agglomération.
Partager les priorités communes du territoire
Cette intégration de nouveaux acteurs doit permettre d’ajuster l’offre de services de l’agence en fonction des partenaires présents, mais aussi de positionner l’agence comme le lieu d’échange et de partage des enjeux et des priorités communes du territoire.
Première agence de développement économique à mission de France, Nantes Saint-Nazaire développement avait au préalable annoncé la nomination d’un comité de mission composé de 7 personnalités du territoire en janvier 2024. En parallèle de la gouvernance, celui-ci est chargé de challenger la feuille de route de l’agence et de s’assurer de l’adéquation des actions engagées avec les objectifs sociaux, environnementaux et territoriaux.
Afin de répondre aux nouveaux enjeux écologiques, économiques et sociétaux des territoires, l’agence Nantes Saint-Nazaire Développement met depuis trois ans l’impact social et environnemental au coeur de sa stratégie.
Sur les 46 entreprises accompagnées par l’agence dans leur implantation sur le territoire en 2023, la part d’entreprises à impact environnemental, sociétal ou territorial représentait cette année 80 % des projets accompagnés (contre 70% en 2022). Parmi ces projets, toutes les filières et les écosystèmes d’excellence et émergents sont représentés.
Nouvelles énergies et filières émergentes
La filière des nouvelles énergies et propulsions représente le plus fort contingent avec par exemple l’arrivée de l’entreprise Farra Marine, originaire d’Irlande, qui exploite des navires de transfert d’équipages et de marchandise sur les parcs éoliens offshore.
Les filières émergentes (mode responsable, l’économie circulaire et le réemploi) sont aussi plus représentés avec l’exemple de l’installation de La Virgule qui réalise des sacs à partir de chutes de matériaux de sport ou d’équipements sportifs en fin de vie.
Le secteur du numérique responsable voit l’accueil de nouveaux acteurs très engagés, autour de modèles inclusifs (Konexio) ou apportant des réponses aux enjeux climatiques (WaltR) et de recyclage des déchets (Octoplus 3D).
5 nouvelles entreprises à Saint-Nazaire
Sur le territoire de Saint-Nazaire Agglomération, 5 nouvelles entreprises se sont installées sur des secteurs d’activités stratégiques (numérique, maritime, recrutement recyclage et services). Des entreprises qui viennent renforcer la diversification de l’économie locale et créent des synergies avec les acteurs historiques. A noter également, le choix de la société de courtage Génération (photo ci-dessus) d’installer un site à Saint-Nazaire, avec la création de 200 emplois d’ici 3 ans « qui symbolise l’attractivité de l’agglomération et répond aux enjeux de complémentarité de l’emploi dans les services avec le secteur de l’industrie », souligne Nicolas Debon, directeur de l’agence Nantes Saint-Nazaire Développement.
Sur les territoires voisins, l’agence a accompagné l’implantation de 5 entreprises, « ce qui illustre l’alliance des territoires et la complémentarité autour des enjeux économiques pour une meilleure répartition de l’emploi ».
10 projets internationaux
Sur le volet international, malgré un contexte géopolitique complexe, l’action de l’agence a permis d’accueillir 10 nouveaux projets à capitaux étrangers (22% des projets). La moitié d’entre eux sont issus de la province du Québec au Canada, avec laquelle Nantes entretient des liens forts depuis plusieurs années. C’est le cas de l’entreprise agileDSS (photo ci-dessus), expert de l’analyse des données, qui a pu bénéficier de l’accompagnement de Nantes Saint-Nazaire Développement pour son implantation à Nantes.
>> Consulter le rapport d’activités 2023 de Nantes Saint-Nazaire Développement